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Mon rêve de beauté n'en sera que sublime, je parlerai de mes attachements, des idées et concepts qui me poussent chaque fois à l'effort, au mérite. Rien de plus extraordinaire que de communiquer, d'informer et d'en mesurer la portée.

Sans issues

Publié par AclCom

 
Par Djillali LAMARA
Pour ne pas aller ailleurs, nous prendrons le chemin des champs où l’olivier et le figuier y sont toujours. Nous laisserons le flambeau aux pieds des conjectures historiques que nous avons vécues.
Il s’agit de trouver d’abord un moyen de mettre le point final à tout ce désordre avant de reprendre encore les sentiers, car pour l’instant, nous sommes enfermés entre les murs de la cuisine de la meilleure des femmes.
La seule idée que des imbéciles caquetant du matin au soir voulant mettre à leur propre compte le trésor public et détourner la pensée du peuple, nous oblige à essayer de dérouter leurs combines.
A cause du pari idiot qu’ils veulent soutenir, il ne reste aux citoyens qu’à remettre en action ce qui les a rassemblés jusqu’ici pour débattre de leurs problèmes.
Le but de cette entreprise est de savoir avec certitude pourquoi le chef de l’appareil avait mangé les poissons multicolores (rouges) qui vivaient dans le bassin de la cour de l’école.
Un matin, au réveil à l’aube, m’est apparu tout ce que j’aurai à faire pour ne pas y plonger, pour retrouver les sentiers d’avant... comme par miracle.
Nous ferons appel.
Si tu ne te tais pas, je leur jetterai les diplômes à la figure, nous serons obligés après de démissionner, mais cela ne dérangera pas nos plans.
Pour qu’ils se taisent, donnez-leur tout ce qu’il leur faut et même ce qui ne faut pas et quand ils seront bien établis, ils monteront eux-mêmes la garde.
J’ai désappris la projection d’idées dans l’abstrait bien que cette notion d’inconnu existera toujours.
Leurs actes et leurs idées ont toutes les apparences de la démocratie, mais il est certain qu’ils finiront par nous tirer dessus.
N’oublions pas ceux qui voulaient tout manger sans pourtant avoir faim.
C’est une expérience hallucinatoire que nous vivons. Maintenant que nous sommes seuls et que toutes les guerres redoublent de férocité, nous voila arrivés à maturité et au moment où nous sommes censés faire chemin commun.
Nous avons pris nos instruments de travail comme des armes et « la politique communisante» ou supposée telle nous retiendra au moment de la crise où ils nous croiront fous et maudits.
Nos sœurs sont là,à nous dévisager et semblant chercher des yeux celui qui les aidera au réveil pour de bon.
La grande comédie qu’ « ils » ont monté pour nous mettre dans l’obligation de faire les premières erreurs a failli réussir à nous éblouir puisque les rideaux sont tombés et que nous avons vu nos femmes, nos sœurs prendre le maquis de la ville.
- Et après ? Dirent-elles.
Eh bien, si nous nous tirons bien de ce mauvais pas, nous pourrions brandir de nouveau nos instruments de travail, quant à celles qui ne font que se lamenter sur leur propre sort…
 
Ce sens temporel aigu reçu par les aveugles, les enfants, les femmes et les vieillards existe. Votre force, charognards ne sera plus, nous vous disons assez !
Cette journée sera, nous l’espérons tous et toutes, une journée féconde. J’en connais au moins une qui va perdre quelque chose.
Cela exprimera leurs revendications et c’est dans la nature des choses : il faut aider nos compagnes. Cela ne nous intéresse t-il donc plus de réapprendre la langue ?
- Quelle langue parles-tu ma sœur ?
Je cherche à savoir si oralement cela peut se transcrire.
Il n’est pas de mon ressort d’en savoir plus.
Il faudrait quand même soulever le voile : Aie ce courage et je comprendrai n’importe quel langage que tu utiliseras et notre langue reviendra et ne s’en portera que mieux.
C’est dans les plans de l’artiste que d’être intègre ; il n’admet qu’une seule position : L’objection serait alors légitime et il sait que vous ne pourriez plus le contredire.
Djillali Lamara